19 janvier 2012
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Refuge du vivant, la lisière est un habitat qui accueille une diversité végétale et animale. Cyrille Marlin, paysagiste, travaille sur le portrait de cette lisière, comme un environnement mouvant qui offre une diversité de situations. Chacune mérite une attention délicate : ses caractéristiques définiront l'implantation, le dimensionnement, la matière de petites cabanes à fugues, elle-mêmes support du développement du vivant.
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Source : lieu d’où jaillit l’eau vive.
La vacherie est lieu d’accueil ou chaque groupe participe au projet pendant son séjour par la création d’un événement. Elle est le support d’un laboratoire d’expériences collectives. Atelier de cuisine, atelier musical, atelier d’art-thérapie, atelier de construction, atelier d’improvisation théâtrale, atelier de maraîchage… La vacherie est un lieu de ressources dans lequel chaque groupe mène un projet spécifique élaboré par lui-même. Ici on ne consomme pas un séjour, on l’invente, on le construit.
Ce n’est pas une ferme d‘animation au sens ou l’activité de la ferme d’élevage fonctionne indépendamment de l’accueil du public. Ce n’est pas un lieu d’explication mais un lieu de découverte. Pour cela la vacherie met à disposition des groupes et des personnes acceuillis un certain nombre de ressources qui permettront d’élaborer des projets tous différents, tous uniques.
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La « Vacherie » est située sur le coteau Sud de Blanquefort. Elle bénéficie d’une situation privilégiée entre le Parc de Majolan au Sud, les vignes du lycée Agricole à l’Est, le domaine du château Dulamon au Nord et un petit hameau à cheval sur Blanquefort et le Taillan à l’Ouest.
Autrefois partie intégrante d’une vaste propriété d’un riche banquier bordelais qui s’étendait du château au Parc, elle abritera une activité d’élevage jusqu’au milieu du XXème siècle. Elle a été achetée par la Mairie de Blanquefort en 2008.
La « Vacherie » est constituée d’une unité foncière d’une superficie d’environ huit hectares.
Le terrain de forme rectangulaire présente une déclivité Nord-Sud relativement importante sur sa partie Est qui va en s’atténuant jusqu’à sa limite Ouest. L’essentiel du terrain est une vaste prairie fourragère qui fait l’objet d’un fauchage
annuel permettant la production de foin. Il y a cependant dans l’angle Nord-Ouest, une petite zone boisée classée en Espace Boisé à Conserver au Plan Local d’Urbanisme.
Plusieurs bâtiments anciens construits en maçonneries de pierre de taille et de moellons et couverts de tuiles de terre cuite reposant sur des charpentes traditionnelles en bois, sont édifiés sur le terrain.
Le bâtiment principal qui donne son nom au site est une ancienne « vacherie » comprenant un vaste rez-de-chaussée où sont encore présentes les stabulations surmontées de deux greniers pour le stockage du fourrage.
Vient s’appuyer contre l’ange Sud-est de ce bâtiment, un ensemble continu de trois maisons d’habitations en simple rez-de-chaussée de type « échoppe ».
Enfin, légèrement en retrait à l’arrière, des constructions décrites précédemment, une petite maison construite en partie avec des pierres provenant de la déconstruction d’anciens corps attenant à la vacherie et dont les fondations sont encore visibles, est toujours occupé par un locataire présent sur le site depuis plusieurs dizaines d’années.
Le projet comprend également une deuxième unité foncière située proche de la Garonne. Ce sont des prairies d’une surface de 25ha pouvant être augmentée à 40ha dans le futur. Ces parcelles sont situées à Trabuchet sur la commune de Blanquefort à une distance de 8 kilomètres de la Vacherie à vol d’oiseaux.
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La mairie de Blanquefort lance le projet de « la Vacherie » avec l’architecte Christophe Hutin. Ce projet comprend trois volets distincts qui viendront se superposer dans un même lieu :
- Agriculture
- Enfance
- Culture
Il s’agit de réinstaller une exploitation agricole en milieu urbain et de la rendre accessible au public. Le renouvellement de cette exploitation agricole favorise le maintien d’une agriculture de proximité tout en préservant ses espaces naturels. Ce projet mettra en valeur l’agriculture locale (les éleveurs, les maraichers…), valorisant les circuits courts, l’agriculture biologique.
Ce projet a pour ambition de créer un lieu de vie, un lieu encore un peu sauvage, où l’on pourrait proposer les conditions d’un usage de la nature et du monde basé sur le rêve et la liberté.
Le lieu de l’imaginaire, de l’enfance, basé sur la découverte, l’incertain, l’émerveillement. Ce lieu de vie permettra de se dépayser, de se rencontrer, d’accueillir, d’habiter autrement… Ce lieu a pour ambition également d’être le lieu de l’hospitalité, une structure d’hébergement inhabituelle. Il proposera un accueil pour des courts séjours de publics jeunes en coopération
avec des structures éducatives ou rattachés à des structures médicales et pédagogiques externes.
Un tourisme de proximité pour de courts séjours, les week-ends et vacances scolaires prendra place pour les familles de l’agglomération qui bénéficieront ainsi d’un lieu de dépaysement.
Ce projet doit être un bénéfice pour tous, en fédérant l’ensemble des acteurs de ce territoire, notamment le monde agricole et le monde de l’éducation.
